mardi 29 juin 2010




28 juin, mardi

Pour faire ce blogue, je me fais un brouillon à la roulotte et lorsque c’est possible de se connecter sur wifi comme cet avant-midi, au Safeway drug & store, nous nous installons dans le parking et bingo ! Vous êtes rendus à Winnipeg. Par la même occasion, nous allons voir si nous n’avons pas des courriels sur nos sites msn pour moi et videotron pour Yves. Voilà pour les communications.
Aujourd’hui, rendez-vous au musée de la Monnaie Royale Canadienne à midi pour une visite guidée. Il y a deux monnaie royale : une à Ottawa pour les pièces de collection et celle-ci, pour la monnaie ordinaire. Désolée, pas de photos pour une raison de sécurité. Yves a photographié l’allée des drapeaux, c’est-à-dire tous les pays pour qui nous avons frappé de leur monnaie. (Environ 75 pays) il a pris en photo aussi le musée, car il le trouvait intéressant.
En après-midi, nous sommes allés au musée de Saint-Boniface, où on raconte la vie des Canadiens Français et des Métis. Surtout la vie de Louis Riel, qui s’est rebellé contre le gouvernement canadien (pour injustices). Il fut accusé de haute trahison et pendu. Il fut un personnage marquant des débuts du Manitoba. Ce musée se trouve dans le couvent des Sœurs Grises venues de Montréal en 1844 pour y enseigner aux jeunes filles comment être de bonnes épouses et soigner les malades. C’est le plus ancien bâtiment dans l’Ouest Canadien construit en rondins de chênes. Les Francophones venus du Québec étaient appelés « les mangeurs de lard » Ils venaient dans l’ouest comme coureurs des bois pour faire le commerce des fourrures avec les Indiens pour la compagnie de la Baie d’Hudson ou sa concurrente, celle du Nord-Ouest.
C’est pour ça qu’il y a une importante population de Métis dans l’Ouest.
En soirée, petite marche de santé dans le camping. (Encore une phrase sans verbe.)Il est maintenant 22 hres du soir sur mon brouillon et , excusez-moi, pas de p’tites farces ce soir, Yves est déjà couché . Pas moyen d’aller écrire ailleurs, la maison est trop petite. Bye tout le monde. On peut dire que lorsque nous sommes partis, il se passait beaucoup d’événements et de changements pour la plupart d’entre vous. J’espère que vous allez tous bien, je pense souvent à vous.

lundi 28 juin 2010

27 juin, dimanche

Premier regard dehors : il pleut ! Départ donc à 7h30. Il ne nous reste que 195 km. pour arriver au Manitoba … de la p`tite bière pour nous ! Ralentissements à quelque reprises pour repavage de chaussée. Arrêt au kiosque d’info à l’entrée de la province. Dame très gentille, ¨very easy to understand what she said¨,( même pour moi), elle parlait lentement et clairement.
Alternance de soleil et de pluie, et aussi de température, difficile de se décider quoi porter, il faudrait avoir une valise qui nous suive. Arrivée au camping pour le dîner.
Grand terrain, bien situé, le monsieur est content. Journée de lavage, petit dodo en p.m. (les longs déplacements nous rentrent dans le corps) et tournée de la ville en soirée
pour orientation. À Winnipeg, le système routier n’a rien à nous envier ; les gros camions n’ont qu’à contourner la ville, car l’autoroute ceinture la ville. Petite marche à la Fourche, place sur le bord de rivière pour des spectacles, resto, place d’amusement finalement. Ce soir, c’est le festival de jazz, musiciens et danseurs sur place. Il n’y a pas beaucoup de monde, sûrement à cause de la température ; mais les gens dansent sur place. À première vue, c’est une belle ville. À demain !
La liste des bloggeurs s'allonge! Youppi! ça fait chaud au coeur! On se sent moins seuls. Merci d'être là et merci aussi pour les commentaires! XXX

Terry Fox


prise à 22.00 hrs






près de Thunder Bay


26 juin

Et non ! Nous n’avons pas dû partir de notre camping improvisé… même si le poste de police est de l’autre côté de la rue !
Nous avons pu bloguer de notre roulotte, en pouvant se connecter sur celui du centre d’information.
Explications des photos : __ Monotonie du paysage sur des km. et des km …etc.
__ Au kiosque de Hearst, les orignaux et les loups plus grands que nature.
Hier, nous avons fait 411 Km., ce qui nous donne en tout, 1530 km. et nous sommes toujours en Ontario !!! Quelle province vaste ! Le soleil refuse de se coucher, vous aurez une photo prise à 10 heures du soir à Nipigon. Il me semble qu’en Bretagne aussi, le soleil veille tard.
Ce matin, nous sommes partis à 8 hres 25, sous la brume qui s’est dissipée assez vite. Nous sommes toujours sur la Trans-Canadienne, qui prend ici le nom de route du courage de Terry Fox
Rendus à Thunder Bay , au kiosque d’information, il y a une statue de Terry marchant (avec une prothèse de jambe) Pour ceux qui ne le connaissent pas, il avait un cancer de l’os du fémur, qu’on a dû amputer. Pour faire avancer les recherches sur le cancer, il a décidé de traverser le Canada en marchant pour ramasser des fonds. Il est parti de la Nouvelle Écosse et a dû s’arrêter près de Thunder Bay. Il n’avait que 24 ans lorsqu’il es mort.
C’est un très beau parc, bien aménagé, qui donne envie de se recueillir. Je vous en parle car je me suis sentie très émue devant tant de courage, même si je connaissais son histoire.
Pour Thunder Bay, qui est située sur la rive nord du Lac Supérieur, compte 110,000 habitants, c’est un très beau coin, la route serpente entre les montagnes et les lacs. (Entre Nipigon et T.- Bay)
Nous allons visiter le Fort William, c’est comme d’autres Forts que nous avons visités, personnages en costumes d’époque, jouant leur rôle de jardinier, ou de personnage important, ou d’artisan , visite d’un wigwam, reproduisant la façon de se loger et de vivre à cette époque des Ojibway
On a changé l’heure, une heure de recul. à Ignace. (pop. 1400). La route est plus longue que prévue et toujours le même décor de route plate et d’épinettes.
Nous nous installons à Dryden, à 195 km. du Manitoba, dans le parking d’un Walmart. Yves me dit qu’il a une épinette gravée dans le fond de sa rétine…
Bilan du kilométrage aujourd’hui : 487 km.
Demain, fini l’Ontario, fini les longs trajets à tous les jours, on va s’incruster à Winnipeg pour 3 jours ! Dans un vrai camping. Manitoba, tiens-toi bien, on s’en vient !

vendredi 25 juin 2010

Monotonie sur la route ontarienne




Suite du 23 juin
Cet après-midi : tour de vélo près du lac Osisko (qui signifie rat musqué en Algonquin). Très belle piste cyclable asphaltée sur le bord de l’eau
Pour une partie, pour ensuite se terminer dans la ville. Notre visite de la ville s’est faite en vélo d’ailleurs. Pour les visites touristiques tout commence
Demain, donc, nous profitons du beau temps .Les gens sont facilement communicatifs, et la police jeune et bien présente.
Pour la Fête nationale, et bien, on l’a passée à la roulotte ! Aucun abus : on a mangé sainement, j’ai fait le ménage et la vaisselle, pendant que Yves, le sac de poubelle à la main, se faisait un petit ¨n’ami¨, stationné près de nous et qui a un gros, mais très gros Wannabago . Ce monsieur est un québécois qui demeure au Nouveau-Mexique,
qui a fait fortune dans la construction et qui a travaillé partout en Amérique du nord. Il lui reste seulement la Gaspésie à voir et le Labrador.
Ce soir, il fait un de ces vents du nord froid à couper l’envie de fêter la Fête Nationale. De toute façon, comme on me l’a si gentiment rappelé, on la fête même pas à
St-Grégoire !!! Tant qu’à ça…

24 juin :

« Y fait frette » Ce matin à 8hres 30, il fait un 8 degrés, pas de soleil encore et toujours ce petit vent. On reprend la route, et à 9hres10 :
« Welcome to Ontario »
C’est bizarre, il fait soleil depuis que nous sommes en Ontario. En p.m.., c’est plutôt nuageux, et une moyenne de 14 Celsius… Ça sent le nord. La route est longue,
Toujours pareille, avec, un petit village de temps en temps (peut-on même dire village, ou plutôt des petits ensembles de maisons en général pauvres) . Ce qui surprend, c’est français ici.
Et on débarque à Hearst, surnommé le petit Québec de l’Ontario. C’est un peu un pèlerinage pour moi de s’arrêter ici. Mon père y est venu, dans les années 40,
Comme bûcheron. Au centre d’information, on me disait que les hommes de l’Abitibi, du Lac St-Jean, de la Beauce venaient ici pour gagner de l’argent l’hiver.
Ce qui fait que certains sont restés et sont devenus les Franco-Ontariens. À leur radio locale, les problèmes de la langue reviennent souvent.
Petit changement au programme : il n’y a pas de courant qui se rend à la roulotte, donc, après rencontre de personnes super gentilles, Yves décroche un rendez-vous
Dans un garage pour régler ce problème. Pas de ¨squattage¨ pour la nuit cette fois-ci, nous devons aller à un vrai camping pour avoir du courant.

25 juin :

Ce matin, Yves est parti au garage à 7hres ½. Au retour, son problème est réglé, il est de bonne humeur. Hier, on voulait aller au Méchoui de ce soir pour la St-jean , mais finalement,
On décide de partir ce a.m. car on sait que le voyage risque d’être monotone longtemps. Et comment ! En presque 300 km, il n’y avait que des arbres et de l’asphalte, mais les haltes routières
Sont intéressantes…sauf qu’on ne peut pas pique-niquer dehors, car les mouches à chevreuils (je ne connais pas le nom exact de cet insecte harceleur), mais fallait manger à l’intérieur pour le dîner. Les très petits villages défilent à tous les 30 km., mais sans cligner de l’œil, car on risque de n’avoir rien vu. Pour la plupart, ce sont des villages autochtones.
Mais la monotonie a pris fin le long du lac Hélène (et oui !) et du lac Nipigon sur environ 35 km. à travers montagnes et eau bleue pour se terminer où nous sommes rendus ce soir, à Nipigon.
Ce sont les indiens Ojibway qui habitent la région, ils sont surtout installés sur le bord du lac. Ce soir nous squattons le parking de l’information touristique, sans permission cette fois-ci, (car il n’y avait personne pour nous répondre) je vous dirai au prochain blogue, si la police est venue nous déloger durant la nuit…

mercredi 23 juin 2010

Embraquement immédiat


Comme la chanson, ¨Embarque, on ira pas vite¨, c'est comme ça que nous avons traversé Montréal et Laval...
Nous sommes partis, lundi après-midi, vers 3 heures, presque sur un coup de tête,(et oui, Martin, nous aussi ça nous arrive) en pensant au trafic de Montréal, en oubliant celui de Laval!!!
Les Laurentides: le paysage devient bien beau, en pleines montagnes,rayées par les pistes de ski. Premier arrêt à Mont-Laurier, dans le stationnement d'un Canadian Tire, à squatter notre première nuit. (mais Yves a eu la politesse de demander la permission, même s'il y avait déjà 4 squatters)
Nous avons fait seulement 288 km en 5 heures... pour notre première journée.

22 juin: Rebonne fête Julie!
Petit déjeûner romantique dans le parking et départ presqu'à 8 heures.Nous sommes presque seuls à traverser ce si long parc de conifères surtout, quelques lacs ici et là, 2 chevreuils, dont un mort et l'autre fringant, c'est à peu près tout, et ce jusqu'à Val D'Or (11 heures a.m.) Le pas prévu: ïl mouille¨ta...barnouche!¨
Nous nous installons sur un terrain de la ville bordé d'un petit lac et d'une plage, pour 8$ la nuit. Nous avons roulé sur 378 km. environ , mais cette fois-ci en un temps raisonnable. Petite marche en soirée.

23 juin: ce soir, on fête la Saint-Jean, s'il pleut pas trop... on vous revient avec nos abus de ce soir la prochaine fois.

mercredi 16 juin 2010

Pré-voyage et surtout test

Me voici rendue à mon examen de cours 101 sur mon blogue. Ce test sera corrigé par mon prof. Hélène , mais déjà, je sens qu'il n'y aura pas une très belle note, car je me rends compte que je ne pourrais pas faire tout ce que je veux, comme les libellés par message (je ne suis pas capable de me faire des catégories) ce qui serait très important pour vous communiquer mes coups de coeur, ou nos mésaventures.
Au secours, Hélène!