6 juillet
Nous quittons North Bay et son camping bruyant vers 7 hres 40 pour le sprint final. L’œil un peu rouge, par manque de sommeil, nous suivons toujours la route 17, dans de longues côtes, la forêt et de brèves apparitions de nappes d’eau. C’est fou comme nous avons de la forêt au Canada, je ne m’attendais pas à tant, même près des grandes villes. Par exemple, on sort de la région d’Ottawa, et que voit-on ? Encore du bois et même qu’il y a des affiches nous montrant qu’il y a des orignaux et des chevreuils !
Cette fois-ci, nous ne traverserons pas Laval, ni Montréal… Ah1 que non ! Nous risquons le détour par Valleyfield. Bonne décision ! Le trafic est fluide, l’asphalte neuve, no problémo !
Enfin Saint- Grégoire ! Petit arrêt chez Daniel et Josée, qui ont vécu de près les aventures d’inondation dans le sous-sol, et arrivée à la maison. Ça ressemble pas mal à l’image que nous nous étions fait dans notre tête. Sauf pour l’odeur. Comme plein d’objets sont étalés dans le garage, dont une collection d’anciens 33 tours, le carton et le papier dégagent une odeur de papeterie, comme lorsqu’on se rapproche de East Angus, quand le vent souffle du côté de la route 112.
Rentrés dans la maison, c’est l’odeur de cave humide qui saute au nez. Appel de la dame de l’assurance, elle sera ici jeudi pm. Voilà une autre chose de réglé !
Je tiens à remercier encore tous ceux qui ont été impliqués dans cette mauvaise aventure. À tous ceux qui ont vécu du stress, ceux qui ont fait ce ménage si déplaisant, (de quoi peut-on se plaindre, nous, qui arrivons quand la « job » sale est toute faite, et très bien faite) un gros merci pour tout. Prochaine étape, on pendre la crémaillère tous ensemble (dans le sous-sol, bien entendu) quand tout sera réparé.
Merci à vous tous, bloggeurs, qui nous avez accompagné durant ces deux semaines et demi, on se retrouvera pour nicole-ouest.blogspot.com prise 2, pour un autre voyage dans l’ouest et qui se rendra plus loin, j’espère !!!
Aventures dans l'ouest
dimanche 11 juillet 2010
mercredi 7 juillet 2010
Longue journée.....
5 juillet
Nous partons tard, presque dix heures. La fatigue des longs kilométrages des trois derniers jours se fait sentir, ajoutées à cela la chaleur et l’humidité d’hier après-midi,
Une petite pause fait du bien. Quinze beaux degrés, la brume nous accompagne et nous empêche de voir le lac Supérieur, à peine si parfois on n’en voit que les premières vagues à l’occasion. Dommage pour le coup d’œil, on manque la sensation d’être sur le bord de la mer. Et de savoir que c’est de l’eau douce, c’est encore plus impressionnant ! Mais tout ce que nous voyons, c’est ce fichu rideau blanc !
Sault Ste Marie, 75, 000 habitants, est à environ 230 km du camping que nous avons quitté et cette ville est à la jonction des deux Grands-Lacs Supérieur et Huron et de l’État du Michigan. La brume cesse lorsque nous rentrons dans les terres ; nous sommes en montagne. On remarque que les arrêts panoramiques sont rares, dommage !
À Sault Ste Marie, défense de camper dans la ville, nulle part, Camping Wal-Mart compris. Belle halte routière à Blind River avec le bureau d’info touristique.
Nous camperons donc à North Bay pour la dernière nuit avant le retour. Nous avons hâte à ce stade-ci, d’arriver.
Il ne nous reste qu’une journée pour terminer le voyage, Plus on avance, plus mon « chéri » est songeur. On sent une petite anxiété ici… mais il reste quand même philosophe.
Un vrai de vrai «monsieur »…Au 6 juillet, alors ! Retour à la maison.
Nous partons tard, presque dix heures. La fatigue des longs kilométrages des trois derniers jours se fait sentir, ajoutées à cela la chaleur et l’humidité d’hier après-midi,
Une petite pause fait du bien. Quinze beaux degrés, la brume nous accompagne et nous empêche de voir le lac Supérieur, à peine si parfois on n’en voit que les premières vagues à l’occasion. Dommage pour le coup d’œil, on manque la sensation d’être sur le bord de la mer. Et de savoir que c’est de l’eau douce, c’est encore plus impressionnant ! Mais tout ce que nous voyons, c’est ce fichu rideau blanc !
Sault Ste Marie, 75, 000 habitants, est à environ 230 km du camping que nous avons quitté et cette ville est à la jonction des deux Grands-Lacs Supérieur et Huron et de l’État du Michigan. La brume cesse lorsque nous rentrons dans les terres ; nous sommes en montagne. On remarque que les arrêts panoramiques sont rares, dommage !
À Sault Ste Marie, défense de camper dans la ville, nulle part, Camping Wal-Mart compris. Belle halte routière à Blind River avec le bureau d’info touristique.
Nous camperons donc à North Bay pour la dernière nuit avant le retour. Nous avons hâte à ce stade-ci, d’arriver.
Il ne nous reste qu’une journée pour terminer le voyage, Plus on avance, plus mon « chéri » est songeur. On sent une petite anxiété ici… mais il reste quand même philosophe.
Un vrai de vrai «monsieur »…Au 6 juillet, alors ! Retour à la maison.
Du coq à l'âne...
4 juillet
Depuis deux jours, ça se passe toujours pareil : un vrai film du «Jour de la marmotte » On se lève, on déjeune, on roule, on fait des arrêts, etc.…Aux trois ou quatre heures, Yves donne tendrement le biberon à son camion, même dans les stations avec service. GMC, qu’il s’appelle. (Gros Mangeur Compulsif) C’est son camion à lui, mais j’éprouve véritablement de l’affection pour GMC. Cependant , il boit trop et j’ai peur qu’il ne devienne obèse, ou ivrogne, ou sinon, c’est le diabète qui l’attend… Ça m’inquiète vraiment…
Quelle voyage trépidant à raconter sur un blogue !!!
Hier soir, en prenant notre petite marche, nous avons bu un délicieux café. Pourquoi lui ( Yves ) il dort et moi pas ?
Si vous allez au Camping Wal-Mart de Thunder Bay, sachez que le train passe vers une heure et trois heures de la nuit. C’est notre plus gros camping Wal-Mart à date : 13 ou 14 campeurs sur le terrain, dont quelques québécois.
Au prochain voyage, (car il y en aura un pour vous décrire les Rocheuses) nous pensons revenir à Thunder Bay pour se promener sur le bord du lac Supérieur et retourner au Centre Terry Fox pour la beauté des lieux et l’atmosphère qui s’y dégage (et faire un pique-nique)
Je suis impatiente de recevoir les suggestions des bloggeurs Pierrôt et Sylvie qui ont déjà fait le voyage et qui se sont joints à nous.
Il fait 17 degrés ce matin, le ciel est couvert et il tombe quelques grains de pluie. Je remets donc mes jeans et mes bas de beau temps. Ça fonctionne à tout coup ! Cependant, je regrette un peu d’avoir forcé Yves à s’habiller en long (surtout que ses bas sont en laine, ( vous savez, ces bas gris de travailleur qui ont une bordure rouge dans le haut ?) Il a fait 30 en après-midi…
Yves n’aime pas mes « monsieur » dans mes textes, donc, pouvez-vous effacer mes « monsieur » par « mon chéri » comme le dit si affectueusement une amie de Bretagne en parlant de son mari
Vous avais-je dit qu’on passait par le sud cette fois-ci au lieu de passer par le nord ? Nous ne parlerons plus de Hearst, mais plutôt de Sault Ste Marie
Nous nous rendons dans un petit camping à Wawa, toujours autour du lac Supérieur. Les sanitaires sont propres et les douches immenses et blanches sans trace de champignons. Petit bémol, il vaut mieux aller voir le terrain avant de s’installer, car il peut être trop étroit ou un peu boueux. Il y passe une rivière derrière (Magpie). Nous n’avons pas visité en soirée, car il s’est mis à pleuvoir.
Yves se demande si les qualités d’essence sont différentes d’une région à l’autre, d’après ses calculs compliqués et ses statistiques, il est un peu perplexe ???.Nous avons roulé sur 685 km aujourd’hui.
Depuis deux jours, ça se passe toujours pareil : un vrai film du «Jour de la marmotte » On se lève, on déjeune, on roule, on fait des arrêts, etc.…Aux trois ou quatre heures, Yves donne tendrement le biberon à son camion, même dans les stations avec service. GMC, qu’il s’appelle. (Gros Mangeur Compulsif) C’est son camion à lui, mais j’éprouve véritablement de l’affection pour GMC. Cependant , il boit trop et j’ai peur qu’il ne devienne obèse, ou ivrogne, ou sinon, c’est le diabète qui l’attend… Ça m’inquiète vraiment…
Quelle voyage trépidant à raconter sur un blogue !!!
Hier soir, en prenant notre petite marche, nous avons bu un délicieux café. Pourquoi lui ( Yves ) il dort et moi pas ?
Si vous allez au Camping Wal-Mart de Thunder Bay, sachez que le train passe vers une heure et trois heures de la nuit. C’est notre plus gros camping Wal-Mart à date : 13 ou 14 campeurs sur le terrain, dont quelques québécois.
Au prochain voyage, (car il y en aura un pour vous décrire les Rocheuses) nous pensons revenir à Thunder Bay pour se promener sur le bord du lac Supérieur et retourner au Centre Terry Fox pour la beauté des lieux et l’atmosphère qui s’y dégage (et faire un pique-nique)
Je suis impatiente de recevoir les suggestions des bloggeurs Pierrôt et Sylvie qui ont déjà fait le voyage et qui se sont joints à nous.
Il fait 17 degrés ce matin, le ciel est couvert et il tombe quelques grains de pluie. Je remets donc mes jeans et mes bas de beau temps. Ça fonctionne à tout coup ! Cependant, je regrette un peu d’avoir forcé Yves à s’habiller en long (surtout que ses bas sont en laine, ( vous savez, ces bas gris de travailleur qui ont une bordure rouge dans le haut ?) Il a fait 30 en après-midi…
Yves n’aime pas mes « monsieur » dans mes textes, donc, pouvez-vous effacer mes « monsieur » par « mon chéri » comme le dit si affectueusement une amie de Bretagne en parlant de son mari
Vous avais-je dit qu’on passait par le sud cette fois-ci au lieu de passer par le nord ? Nous ne parlerons plus de Hearst, mais plutôt de Sault Ste Marie
Nous nous rendons dans un petit camping à Wawa, toujours autour du lac Supérieur. Les sanitaires sont propres et les douches immenses et blanches sans trace de champignons. Petit bémol, il vaut mieux aller voir le terrain avant de s’installer, car il peut être trop étroit ou un peu boueux. Il y passe une rivière derrière (Magpie). Nous n’avons pas visité en soirée, car il s’est mis à pleuvoir.
Yves se demande si les qualités d’essence sont différentes d’une région à l’autre, d’après ses calculs compliqués et ses statistiques, il est un peu perplexe ???.Nous avons roulé sur 685 km aujourd’hui.
Photo: Yves posant fièrement avec GMC
dimanche 4 juillet 2010
Après la pluie le beau temps
3 juillet, samedi
Il tonne, quelques éclairs et la pluie sont tous arrivés soudainement. Il tombe des clous. Le Centre du Canada est un peu à l’ouest de Winnipeg, c’est écrit le long de la route.
Quelques arrêts ici et là, par obligation. Ontario : 9hres50 ! On reprend notre température Ontarienne où on l’avait laissée ; c’est-à-dire, de 27 degrés après Winnipeg, nous sommes rendus à 19 degrés à Dryden (Ont) ! Il pleut à boire debout, ou plutôt à se noyer debout ! Les essuis -glaces fonctionnent dans le tapis. L’auto que nous suivont est grise pâle se confondant avec le gris de la pluie et de l’asphalte
« Monsieur » aimerait bien qu’elle soit foncée, mais il ne se plaint pas, c’est plutôt moi qui critique cette pluie diluvienne qui donne l’impression d’avancer dans un « car wash » automatique !
Le soleil s’étant mis de la partie à quelques minutes de Thunder Bay, le thermomètre a grimpé à 33 et même 34 degrés. Ça doit être parce que j’ai mis mes jeans longs et mes bas ! Comment ai-je pu oublier que ça se passait toujours comme ça ?
J’essaie de vous entretenir la conversation sur la route , car « monsieur » n’est pas trop bavard lorsqu’il conduit….Des fois, je me dis que si nous étions en Europe, on aurait sûrement traversé quelques pays. Nous avons fait 720 km. aujourd’hui. J’espère que « monsieur » ne vise pas d’arriver à la maison pour sa prochaine escale!
2 juillet, vendredi,
Il s’est passé beaucoup d’événements depuis la dernière fois que nous avons communiqué. Nous avons commencé cette journée de vendredi, plus tard qu’à l’habitude.
Tout en partant à notre destination de la journée, j’avais commencé à vous écrire dans mon petit calepin noir que je traîne partout maintenant, au cas où il me viendrait des idées et aussi, parce que j’oublie facilement. Et je pense blogue presque continuellement, c’est presqu’une maladie…
Donc, j’étais à vous écrire : « Accrochez-vous bien solide à vos ordinateurs, vous en reviendrez tout simplement pas ! Il est 10 hres, et nous faisons un long détour vers Moose Jaw ! Le monsieur a tellement économisé sur l’essence dernièrement, qu’il se paye un gros luxe de 75 km. de plus (aller seulement)
Mais moi, je merci à tous ceux qui se sont occupés de la maison, d’une manière ou d’une autre.
Une autre petite parenthèse, avant de passer à autre chose ; il y a parmi vous, un couple qui a eu deux refoulements d’égouts après de belles rénovations ! Vous voulez une autre histoire ? Une autre de vous s’est rendue à Las Vegas une fin de semaine que Céline était malade… et elle n’a pas l’occasion de voyager souvent ! Je suis sûre que vous pouvez tous me conter une histoire « plate » qui ressemble à ça…ne lui ai pas dit, mais je ne suis pas convaincue qu’il va rentrer dans son argent ! » Voilà le petit préambule que je vous avais préparé.
Vers 10hres 30, nous avons reçu le téléphone d’Éric, le fils à Yves, (imaginez le serrement de cœur que ça peut faire) qui nous annonce que l’eau est montée dans notre sous-sol, et pas mal à part de ça. Il se rendait chez nous, avec sa sœur et son conjoint et mon fils prêter main forte à ses oncles, pour sortir les meubles.
!2hres10, nous repartons de Moose Jaw et après discussion, nous décidons de revenir, car visiter pendant que d’autres s’occupent de tout ça, ils ne sont pas à la retraite, eux. On peut remettre le voyage à plus tard. Si on restait, nous ne pourrions pas profiter pleinement de notre visite, et ce n’est pas ce qu’on veut.
Mais tout le monde est bien gentils, Karine (la fille à Yves) cherche des moyens pour que nous ne revenions pas, mais c’est peine perdue, nous voulons vraiment rentrer tous les deux. Nous nous reprendrons plus tard. Et puis, nous ne sommes pas si désappointés que ça, car on peut dire que nous faisons un beau voyage, que de beaux moments nous rapportons avec nous. Avez-vous pensé, que si nous avions su pour l’eau avant aujourd’hui, il n’y aurait pas eu de Jean-François ? Le dégât, c’est du matériel, il n’y a pas de blessé grave, ni de maladie mortelle, ce serait bien pire, vous pouvez me croire…
Finalement il y a plus de rebondissements dans ce voyage que dans les « soaps » d’après-midi, à la télé !
Et puis, nous ne sommes pas seuls, vous êtes là. J’aime bien bloguer en vous faisant part de « l’épopée Yves » et vous le décrire sous son meilleur jour… (Hum)
En passant,
ALORS, CAP SUR L’EST !
On revoit le même paysage, mais à l’envers, ça donne une autre perspective. On roule de Moose Jaw jusqu’à Winnipeg. 794 km. ! Ce n’est pas un record (j’ai un fils qui a fait St-Jean-sur –Richelieu à Percé, 1,000 km d’un trait). ! Arrivée au Wal-Mart vers 10hres30. Pas de photos pour aujourd’hui, désolée
Il s’est passé beaucoup d’événements depuis la dernière fois que nous avons communiqué. Nous avons commencé cette journée de vendredi, plus tard qu’à l’habitude.
Tout en partant à notre destination de la journée, j’avais commencé à vous écrire dans mon petit calepin noir que je traîne partout maintenant, au cas où il me viendrait des idées et aussi, parce que j’oublie facilement. Et je pense blogue presque continuellement, c’est presqu’une maladie…
Donc, j’étais à vous écrire : « Accrochez-vous bien solide à vos ordinateurs, vous en reviendrez tout simplement pas ! Il est 10 hres, et nous faisons un long détour vers Moose Jaw ! Le monsieur a tellement économisé sur l’essence dernièrement, qu’il se paye un gros luxe de 75 km. de plus (aller seulement)
Mais moi, je merci à tous ceux qui se sont occupés de la maison, d’une manière ou d’une autre.
Une autre petite parenthèse, avant de passer à autre chose ; il y a parmi vous, un couple qui a eu deux refoulements d’égouts après de belles rénovations ! Vous voulez une autre histoire ? Une autre de vous s’est rendue à Las Vegas une fin de semaine que Céline était malade… et elle n’a pas l’occasion de voyager souvent ! Je suis sûre que vous pouvez tous me conter une histoire « plate » qui ressemble à ça…ne lui ai pas dit, mais je ne suis pas convaincue qu’il va rentrer dans son argent ! » Voilà le petit préambule que je vous avais préparé.
Vers 10hres 30, nous avons reçu le téléphone d’Éric, le fils à Yves, (imaginez le serrement de cœur que ça peut faire) qui nous annonce que l’eau est montée dans notre sous-sol, et pas mal à part de ça. Il se rendait chez nous, avec sa sœur et son conjoint et mon fils prêter main forte à ses oncles, pour sortir les meubles.
!2hres10, nous repartons de Moose Jaw et après discussion, nous décidons de revenir, car visiter pendant que d’autres s’occupent de tout ça, ils ne sont pas à la retraite, eux. On peut remettre le voyage à plus tard. Si on restait, nous ne pourrions pas profiter pleinement de notre visite, et ce n’est pas ce qu’on veut.
Mais tout le monde est bien gentils, Karine (la fille à Yves) cherche des moyens pour que nous ne revenions pas, mais c’est peine perdue, nous voulons vraiment rentrer tous les deux. Nous nous reprendrons plus tard. Et puis, nous ne sommes pas si désappointés que ça, car on peut dire que nous faisons un beau voyage, que de beaux moments nous rapportons avec nous. Avez-vous pensé, que si nous avions su pour l’eau avant aujourd’hui, il n’y aurait pas eu de Jean-François ? Le dégât, c’est du matériel, il n’y a pas de blessé grave, ni de maladie mortelle, ce serait bien pire, vous pouvez me croire…
Finalement il y a plus de rebondissements dans ce voyage que dans les « soaps » d’après-midi, à la télé !
Et puis, nous ne sommes pas seuls, vous êtes là. J’aime bien bloguer en vous faisant part de « l’épopée Yves » et vous le décrire sous son meilleur jour… (Hum)
En passant,
ALORS, CAP SUR L’EST !
On revoit le même paysage, mais à l’envers, ça donne une autre perspective. On roule de Moose Jaw jusqu’à Winnipeg. 794 km. ! Ce n’est pas un record (j’ai un fils qui a fait St-Jean-sur –Richelieu à Percé, 1,000 km d’un trait). ! Arrivée au Wal-Mart vers 10hres30. Pas de photos pour aujourd’hui, désolée
vendredi 2 juillet 2010
1 er juillet!
Bonne Fête Canada !
La Reine est à Ottawa !
Dans l’Ouest bientôt, elle sera !
Arrivée à la Gendarmerie Royale du Canada à 9 hres 30 (je ne me corrige toujours pas pour les phrases sans verbe) Le gentil Jeff à l’accueil, qui était là la veille, nous reconnait. Il fait des téléphones, toujours pas de nouvelles de Jean-François.
On s’inscrit donc à une visite guidée, pour 10 hres en espérant qu’on nous le retrouve pendant ce temps. La visite se fait, nous sommes seuls avec la guide, on lui parle de notre neveu, on se promène de bâtisses en bâtisses, elle nous dit que d’après leur costume, ce sont des cadets qui s’exercent pour le « drill » sur le grand carré d’honneur. Les ordres sont donnés en français et nous, on sait qu’il n’y a que la troupe 42 qui est française. Lorsque le peloton revient vers nous, sur la première rangée, de belles dents blanches nous sourient…
C’est difficile à croire, mais c’est vrai !
Si nous ne nous étions pas vus à ce moment précis, nous nous serions manqués ! Avouez que vous en avez pour votre argent dans le suspense !
Il n’y a pas juste dans les livres que les choses impossibles arrivent.
Comme nous ne voulions pas le distraire de ses fonctions, nous sommes restés discrets. Finalement, il est venu nous rejoindre dans le musée. Il savait que nous étions encore dans les parages à cause du camion qu’il a reconnu dans le parking. Il ne lui restait que 25 minutes à nous consacrer car il devait aller faire de la patrouille…tu parles d’un congé !!!
Cette rencontre m’a beaucoup émue, j’ai dû essuyer quelques larmes durant la journée, surtout après la séparation. Il a attendu 3 ans avant d’avoir sa réponse de la GRC, il est 6 mois loin de sa famille et il étudie et travaille à se défoncer.
On se remet de nos émotions en visitant la maison du lieutenant-gouverneur transformée en musée après la guerre, car, pendant celle-ci, ce château, on peut dire ça comme ça, a été transformé en hôpital pour soigner des soldats durant la guerre. Les meubles furent vendus, la maison repeinte en blanc pour l’occasion. On a dû retrouver les meubles, les racheter et redécorer le plus fidèlement possible la maison qui est de toute beauté. Ce jour, il y a un garden party avec gens déguisés en costumes victoriens.
Visite du parlement, petite marche sur le bord du lac au centre de la ville (Wascana) en après-midi.
Retour à la GRC pour la parade du crépuscule en présence du lieutenant-gouverneur, avec tambour, cornemuses, trompettes, tirs de fusils et canons et descente du drapeau. Mais ce soir, pas de Jean-François. Il devrait parader à la prochaine parade du crépuscule, qui se fera une fois par semaine cet été et c’est à cela qu’il se pratiquait durant la journée.
Sur une autre lancée, on ne s’est pas encore parlé d’Yves.
Sa première impression des Réginois (ça doit pas être ça, mais entéka) hier soir : « Y sont stressés pour la conduite, y coupent, pas polis » et patati et patata !
Deuxième impression d’Yves : (soit aujourd’hui) « Y se forcent pour nous parler français, ou pour nous parler plus lentement (toujours les Réginois), beau lac, belle ville ! » Youppie, Yves Bourdeau !
Ouais, ouais, est-ce que je suis toujours avec le même homme moi-là, là ?
La morale de cette histoire : faut jamais avoir de première impression…
Il est minuit et demie, Yves dort, ma douche m’attend et il pleut , il vente, il tonne à faire peur !
Dernier petit clin d’œil à Régina : le ciel par ici est sans pareil !
jeudi 1 juillet 2010
Les Plaines immenses
cathédrale élévateur à grain à perte de vue
30 juin, mercredi
Départ tout près de 9hres. C’est la Fête du Canada demain et par ici, c’est du sérieux. Il paraît que ça peut être difficile de se trouver un camping. C’est beaucoup moins ennuyeux que de traverser l’Ontario ; ce sont les grands espaces, une sensation de grandeur, comme sur l’océan. Le ciel touche la terre à l’horizon, avec en plus des arbres, des silos, des troupeaux de bovins de temps en temps et le reste ? La prairie portant ses grands champs à perte de vue ! En plus, comme le vent souffle dans le dos,
qu’il n’y a pratiquement pas de côtes, ça coûte moins cher de gaz et le monsieur est bien content même s’il roule plus vite ! Vive les vacances !
SASKACHEWAN : 13 hres 30 ou plutôt 12 hres 30, car on change l’heure sur la frontière. On a hâte de voir Jean-François (le fils de ma sœur, mon filleul)
qui est cadet dans la RCMP
Depuis que j’ai mis mes jeans et mes bas parce que je n’avais pas chaud, il fait 29 degrés dehors !
À force de rouler et de s’ambitionner, ben on s’est rendu à Régina ! On se rend dans un Kiosque d’info, on loue un terrain de camping en vitesse (pas fameux, mais nous sommes là seulement pour y dormir) et nous nous ruons vers le Centre du patrimoine de la GRC et que fait J-F ? Il est parti pour un BBQ !Seulement 650 km pour se faire dire ça ! Demain, il est supposé être en congé, peut-être que sa journée est toute organisée… je commence à avoir peur de ne pas pouvoir le voir. On retourne demain, c’est garanti!
Départ tout près de 9hres. C’est la Fête du Canada demain et par ici, c’est du sérieux. Il paraît que ça peut être difficile de se trouver un camping. C’est beaucoup moins ennuyeux que de traverser l’Ontario ; ce sont les grands espaces, une sensation de grandeur, comme sur l’océan. Le ciel touche la terre à l’horizon, avec en plus des arbres, des silos, des troupeaux de bovins de temps en temps et le reste ? La prairie portant ses grands champs à perte de vue ! En plus, comme le vent souffle dans le dos,
qu’il n’y a pratiquement pas de côtes, ça coûte moins cher de gaz et le monsieur est bien content même s’il roule plus vite ! Vive les vacances !
SASKACHEWAN : 13 hres 30 ou plutôt 12 hres 30, car on change l’heure sur la frontière. On a hâte de voir Jean-François (le fils de ma sœur, mon filleul)
qui est cadet dans la RCMP
Depuis que j’ai mis mes jeans et mes bas parce que je n’avais pas chaud, il fait 29 degrés dehors !
À force de rouler et de s’ambitionner, ben on s’est rendu à Régina ! On se rend dans un Kiosque d’info, on loue un terrain de camping en vitesse (pas fameux, mais nous sommes là seulement pour y dormir) et nous nous ruons vers le Centre du patrimoine de la GRC et que fait J-F ? Il est parti pour un BBQ !Seulement 650 km pour se faire dire ça ! Demain, il est supposé être en congé, peut-être que sa journée est toute organisée… je commence à avoir peur de ne pas pouvoir le voir. On retourne demain, c’est garanti!
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