vendredi 2 juillet 2010

1 er juillet!








Bonne Fête Canada !
La Reine est à Ottawa !
Dans l’Ouest bientôt, elle sera !

Arrivée à la Gendarmerie Royale du Canada à 9 hres 30 (je ne me corrige toujours pas pour les phrases sans verbe) Le gentil Jeff à l’accueil, qui était là la veille, nous reconnait. Il fait des téléphones, toujours pas de nouvelles de Jean-François.
On s’inscrit donc à une visite guidée, pour 10 hres en espérant qu’on nous le retrouve pendant ce temps. La visite se fait, nous sommes seuls avec la guide, on lui parle de notre neveu, on se promène de bâtisses en bâtisses, elle nous dit que d’après leur costume, ce sont des cadets qui s’exercent pour le « drill » sur le grand carré d’honneur. Les ordres sont donnés en français et nous, on sait qu’il n’y a que la troupe 42 qui est française. Lorsque le peloton revient vers nous, sur la première rangée, de belles dents blanches nous sourient…
C’est difficile à croire, mais c’est vrai !
Si nous ne nous étions pas vus à ce moment précis, nous nous serions manqués ! Avouez que vous en avez pour votre argent dans le suspense !
Il n’y a pas juste dans les livres que les choses impossibles arrivent.
Comme nous ne voulions pas le distraire de ses fonctions, nous sommes restés discrets. Finalement, il est venu nous rejoindre dans le musée. Il savait que nous étions encore dans les parages à cause du camion qu’il a reconnu dans le parking. Il ne lui restait que 25 minutes à nous consacrer car il devait aller faire de la patrouille…tu parles d’un congé !!!
Cette rencontre m’a beaucoup émue, j’ai dû essuyer quelques larmes durant la journée, surtout après la séparation. Il a attendu 3 ans avant d’avoir sa réponse de la GRC, il est 6 mois loin de sa famille et il étudie et travaille à se défoncer.
On se remet de nos émotions en visitant la maison du lieutenant-gouverneur transformée en musée après la guerre, car, pendant celle-ci, ce château, on peut dire ça comme ça, a été transformé en hôpital pour soigner des soldats durant la guerre. Les meubles furent vendus, la maison repeinte en blanc pour l’occasion. On a dû retrouver les meubles, les racheter et redécorer le plus fidèlement possible la maison qui est de toute beauté. Ce jour, il y a un garden party avec gens déguisés en costumes victoriens.
Visite du parlement, petite marche sur le bord du lac au centre de la ville (Wascana) en après-midi.
Retour à la GRC pour la parade du crépuscule en présence du lieutenant-gouverneur, avec tambour, cornemuses, trompettes, tirs de fusils et canons et descente du drapeau. Mais ce soir, pas de Jean-François. Il devrait parader à la prochaine parade du crépuscule, qui se fera une fois par semaine cet été et c’est à cela qu’il se pratiquait durant la journée.
Sur une autre lancée, on ne s’est pas encore parlé d’Yves.
Sa première impression des Réginois (ça doit pas être ça, mais entéka) hier soir : « Y sont stressés pour la conduite, y coupent, pas polis » et patati et patata !
Deuxième impression d’Yves : (soit aujourd’hui) « Y se forcent pour nous parler français, ou pour nous parler plus lentement (toujours les Réginois), beau lac, belle ville ! » Youppie, Yves Bourdeau !
Ouais, ouais, est-ce que je suis toujours avec le même homme moi-là, là ?
La morale de cette histoire : faut jamais avoir de première impression…
Il est minuit et demie, Yves dort, ma douche m’attend et il pleut , il vente, il tonne à faire peur !
Dernier petit clin d’œil à Régina : le ciel par ici est sans pareil !







1 commentaire:

  1. Salut maman et Yves,bien contente d'avoir vu coco dans tes photos et tu peux en envoyer d'autres pour Ludo et pour nous car il me parle encore de "mamour"et je lui répete que tu est en vacance !!! on vous aimes a + Julie xx

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