6 juillet
Nous quittons North Bay et son camping bruyant vers 7 hres 40 pour le sprint final. L’œil un peu rouge, par manque de sommeil, nous suivons toujours la route 17, dans de longues côtes, la forêt et de brèves apparitions de nappes d’eau. C’est fou comme nous avons de la forêt au Canada, je ne m’attendais pas à tant, même près des grandes villes. Par exemple, on sort de la région d’Ottawa, et que voit-on ? Encore du bois et même qu’il y a des affiches nous montrant qu’il y a des orignaux et des chevreuils !
Cette fois-ci, nous ne traverserons pas Laval, ni Montréal… Ah1 que non ! Nous risquons le détour par Valleyfield. Bonne décision ! Le trafic est fluide, l’asphalte neuve, no problémo !
Enfin Saint- Grégoire ! Petit arrêt chez Daniel et Josée, qui ont vécu de près les aventures d’inondation dans le sous-sol, et arrivée à la maison. Ça ressemble pas mal à l’image que nous nous étions fait dans notre tête. Sauf pour l’odeur. Comme plein d’objets sont étalés dans le garage, dont une collection d’anciens 33 tours, le carton et le papier dégagent une odeur de papeterie, comme lorsqu’on se rapproche de East Angus, quand le vent souffle du côté de la route 112.
Rentrés dans la maison, c’est l’odeur de cave humide qui saute au nez. Appel de la dame de l’assurance, elle sera ici jeudi pm. Voilà une autre chose de réglé !
Je tiens à remercier encore tous ceux qui ont été impliqués dans cette mauvaise aventure. À tous ceux qui ont vécu du stress, ceux qui ont fait ce ménage si déplaisant, (de quoi peut-on se plaindre, nous, qui arrivons quand la « job » sale est toute faite, et très bien faite) un gros merci pour tout. Prochaine étape, on pendre la crémaillère tous ensemble (dans le sous-sol, bien entendu) quand tout sera réparé.
Merci à vous tous, bloggeurs, qui nous avez accompagné durant ces deux semaines et demi, on se retrouvera pour nicole-ouest.blogspot.com prise 2, pour un autre voyage dans l’ouest et qui se rendra plus loin, j’espère !!!
dimanche 11 juillet 2010
mercredi 7 juillet 2010
Longue journée.....
5 juillet
Nous partons tard, presque dix heures. La fatigue des longs kilométrages des trois derniers jours se fait sentir, ajoutées à cela la chaleur et l’humidité d’hier après-midi,
Une petite pause fait du bien. Quinze beaux degrés, la brume nous accompagne et nous empêche de voir le lac Supérieur, à peine si parfois on n’en voit que les premières vagues à l’occasion. Dommage pour le coup d’œil, on manque la sensation d’être sur le bord de la mer. Et de savoir que c’est de l’eau douce, c’est encore plus impressionnant ! Mais tout ce que nous voyons, c’est ce fichu rideau blanc !
Sault Ste Marie, 75, 000 habitants, est à environ 230 km du camping que nous avons quitté et cette ville est à la jonction des deux Grands-Lacs Supérieur et Huron et de l’État du Michigan. La brume cesse lorsque nous rentrons dans les terres ; nous sommes en montagne. On remarque que les arrêts panoramiques sont rares, dommage !
À Sault Ste Marie, défense de camper dans la ville, nulle part, Camping Wal-Mart compris. Belle halte routière à Blind River avec le bureau d’info touristique.
Nous camperons donc à North Bay pour la dernière nuit avant le retour. Nous avons hâte à ce stade-ci, d’arriver.
Il ne nous reste qu’une journée pour terminer le voyage, Plus on avance, plus mon « chéri » est songeur. On sent une petite anxiété ici… mais il reste quand même philosophe.
Un vrai de vrai «monsieur »…Au 6 juillet, alors ! Retour à la maison.
Nous partons tard, presque dix heures. La fatigue des longs kilométrages des trois derniers jours se fait sentir, ajoutées à cela la chaleur et l’humidité d’hier après-midi,
Une petite pause fait du bien. Quinze beaux degrés, la brume nous accompagne et nous empêche de voir le lac Supérieur, à peine si parfois on n’en voit que les premières vagues à l’occasion. Dommage pour le coup d’œil, on manque la sensation d’être sur le bord de la mer. Et de savoir que c’est de l’eau douce, c’est encore plus impressionnant ! Mais tout ce que nous voyons, c’est ce fichu rideau blanc !
Sault Ste Marie, 75, 000 habitants, est à environ 230 km du camping que nous avons quitté et cette ville est à la jonction des deux Grands-Lacs Supérieur et Huron et de l’État du Michigan. La brume cesse lorsque nous rentrons dans les terres ; nous sommes en montagne. On remarque que les arrêts panoramiques sont rares, dommage !
À Sault Ste Marie, défense de camper dans la ville, nulle part, Camping Wal-Mart compris. Belle halte routière à Blind River avec le bureau d’info touristique.
Nous camperons donc à North Bay pour la dernière nuit avant le retour. Nous avons hâte à ce stade-ci, d’arriver.
Il ne nous reste qu’une journée pour terminer le voyage, Plus on avance, plus mon « chéri » est songeur. On sent une petite anxiété ici… mais il reste quand même philosophe.
Un vrai de vrai «monsieur »…Au 6 juillet, alors ! Retour à la maison.
Du coq à l'âne...
4 juillet
Depuis deux jours, ça se passe toujours pareil : un vrai film du «Jour de la marmotte » On se lève, on déjeune, on roule, on fait des arrêts, etc.…Aux trois ou quatre heures, Yves donne tendrement le biberon à son camion, même dans les stations avec service. GMC, qu’il s’appelle. (Gros Mangeur Compulsif) C’est son camion à lui, mais j’éprouve véritablement de l’affection pour GMC. Cependant , il boit trop et j’ai peur qu’il ne devienne obèse, ou ivrogne, ou sinon, c’est le diabète qui l’attend… Ça m’inquiète vraiment…
Quelle voyage trépidant à raconter sur un blogue !!!
Hier soir, en prenant notre petite marche, nous avons bu un délicieux café. Pourquoi lui ( Yves ) il dort et moi pas ?
Si vous allez au Camping Wal-Mart de Thunder Bay, sachez que le train passe vers une heure et trois heures de la nuit. C’est notre plus gros camping Wal-Mart à date : 13 ou 14 campeurs sur le terrain, dont quelques québécois.
Au prochain voyage, (car il y en aura un pour vous décrire les Rocheuses) nous pensons revenir à Thunder Bay pour se promener sur le bord du lac Supérieur et retourner au Centre Terry Fox pour la beauté des lieux et l’atmosphère qui s’y dégage (et faire un pique-nique)
Je suis impatiente de recevoir les suggestions des bloggeurs Pierrôt et Sylvie qui ont déjà fait le voyage et qui se sont joints à nous.
Il fait 17 degrés ce matin, le ciel est couvert et il tombe quelques grains de pluie. Je remets donc mes jeans et mes bas de beau temps. Ça fonctionne à tout coup ! Cependant, je regrette un peu d’avoir forcé Yves à s’habiller en long (surtout que ses bas sont en laine, ( vous savez, ces bas gris de travailleur qui ont une bordure rouge dans le haut ?) Il a fait 30 en après-midi…
Yves n’aime pas mes « monsieur » dans mes textes, donc, pouvez-vous effacer mes « monsieur » par « mon chéri » comme le dit si affectueusement une amie de Bretagne en parlant de son mari
Vous avais-je dit qu’on passait par le sud cette fois-ci au lieu de passer par le nord ? Nous ne parlerons plus de Hearst, mais plutôt de Sault Ste Marie
Nous nous rendons dans un petit camping à Wawa, toujours autour du lac Supérieur. Les sanitaires sont propres et les douches immenses et blanches sans trace de champignons. Petit bémol, il vaut mieux aller voir le terrain avant de s’installer, car il peut être trop étroit ou un peu boueux. Il y passe une rivière derrière (Magpie). Nous n’avons pas visité en soirée, car il s’est mis à pleuvoir.
Yves se demande si les qualités d’essence sont différentes d’une région à l’autre, d’après ses calculs compliqués et ses statistiques, il est un peu perplexe ???.Nous avons roulé sur 685 km aujourd’hui.
Depuis deux jours, ça se passe toujours pareil : un vrai film du «Jour de la marmotte » On se lève, on déjeune, on roule, on fait des arrêts, etc.…Aux trois ou quatre heures, Yves donne tendrement le biberon à son camion, même dans les stations avec service. GMC, qu’il s’appelle. (Gros Mangeur Compulsif) C’est son camion à lui, mais j’éprouve véritablement de l’affection pour GMC. Cependant , il boit trop et j’ai peur qu’il ne devienne obèse, ou ivrogne, ou sinon, c’est le diabète qui l’attend… Ça m’inquiète vraiment…
Quelle voyage trépidant à raconter sur un blogue !!!
Hier soir, en prenant notre petite marche, nous avons bu un délicieux café. Pourquoi lui ( Yves ) il dort et moi pas ?
Si vous allez au Camping Wal-Mart de Thunder Bay, sachez que le train passe vers une heure et trois heures de la nuit. C’est notre plus gros camping Wal-Mart à date : 13 ou 14 campeurs sur le terrain, dont quelques québécois.
Au prochain voyage, (car il y en aura un pour vous décrire les Rocheuses) nous pensons revenir à Thunder Bay pour se promener sur le bord du lac Supérieur et retourner au Centre Terry Fox pour la beauté des lieux et l’atmosphère qui s’y dégage (et faire un pique-nique)
Je suis impatiente de recevoir les suggestions des bloggeurs Pierrôt et Sylvie qui ont déjà fait le voyage et qui se sont joints à nous.
Il fait 17 degrés ce matin, le ciel est couvert et il tombe quelques grains de pluie. Je remets donc mes jeans et mes bas de beau temps. Ça fonctionne à tout coup ! Cependant, je regrette un peu d’avoir forcé Yves à s’habiller en long (surtout que ses bas sont en laine, ( vous savez, ces bas gris de travailleur qui ont une bordure rouge dans le haut ?) Il a fait 30 en après-midi…
Yves n’aime pas mes « monsieur » dans mes textes, donc, pouvez-vous effacer mes « monsieur » par « mon chéri » comme le dit si affectueusement une amie de Bretagne en parlant de son mari
Vous avais-je dit qu’on passait par le sud cette fois-ci au lieu de passer par le nord ? Nous ne parlerons plus de Hearst, mais plutôt de Sault Ste Marie
Nous nous rendons dans un petit camping à Wawa, toujours autour du lac Supérieur. Les sanitaires sont propres et les douches immenses et blanches sans trace de champignons. Petit bémol, il vaut mieux aller voir le terrain avant de s’installer, car il peut être trop étroit ou un peu boueux. Il y passe une rivière derrière (Magpie). Nous n’avons pas visité en soirée, car il s’est mis à pleuvoir.
Yves se demande si les qualités d’essence sont différentes d’une région à l’autre, d’après ses calculs compliqués et ses statistiques, il est un peu perplexe ???.Nous avons roulé sur 685 km aujourd’hui.
Photo: Yves posant fièrement avec GMC
dimanche 4 juillet 2010
Après la pluie le beau temps
3 juillet, samedi
Il tonne, quelques éclairs et la pluie sont tous arrivés soudainement. Il tombe des clous. Le Centre du Canada est un peu à l’ouest de Winnipeg, c’est écrit le long de la route.
Quelques arrêts ici et là, par obligation. Ontario : 9hres50 ! On reprend notre température Ontarienne où on l’avait laissée ; c’est-à-dire, de 27 degrés après Winnipeg, nous sommes rendus à 19 degrés à Dryden (Ont) ! Il pleut à boire debout, ou plutôt à se noyer debout ! Les essuis -glaces fonctionnent dans le tapis. L’auto que nous suivont est grise pâle se confondant avec le gris de la pluie et de l’asphalte
« Monsieur » aimerait bien qu’elle soit foncée, mais il ne se plaint pas, c’est plutôt moi qui critique cette pluie diluvienne qui donne l’impression d’avancer dans un « car wash » automatique !
Le soleil s’étant mis de la partie à quelques minutes de Thunder Bay, le thermomètre a grimpé à 33 et même 34 degrés. Ça doit être parce que j’ai mis mes jeans longs et mes bas ! Comment ai-je pu oublier que ça se passait toujours comme ça ?
J’essaie de vous entretenir la conversation sur la route , car « monsieur » n’est pas trop bavard lorsqu’il conduit….Des fois, je me dis que si nous étions en Europe, on aurait sûrement traversé quelques pays. Nous avons fait 720 km. aujourd’hui. J’espère que « monsieur » ne vise pas d’arriver à la maison pour sa prochaine escale!
2 juillet, vendredi,
Il s’est passé beaucoup d’événements depuis la dernière fois que nous avons communiqué. Nous avons commencé cette journée de vendredi, plus tard qu’à l’habitude.
Tout en partant à notre destination de la journée, j’avais commencé à vous écrire dans mon petit calepin noir que je traîne partout maintenant, au cas où il me viendrait des idées et aussi, parce que j’oublie facilement. Et je pense blogue presque continuellement, c’est presqu’une maladie…
Donc, j’étais à vous écrire : « Accrochez-vous bien solide à vos ordinateurs, vous en reviendrez tout simplement pas ! Il est 10 hres, et nous faisons un long détour vers Moose Jaw ! Le monsieur a tellement économisé sur l’essence dernièrement, qu’il se paye un gros luxe de 75 km. de plus (aller seulement)
Mais moi, je merci à tous ceux qui se sont occupés de la maison, d’une manière ou d’une autre.
Une autre petite parenthèse, avant de passer à autre chose ; il y a parmi vous, un couple qui a eu deux refoulements d’égouts après de belles rénovations ! Vous voulez une autre histoire ? Une autre de vous s’est rendue à Las Vegas une fin de semaine que Céline était malade… et elle n’a pas l’occasion de voyager souvent ! Je suis sûre que vous pouvez tous me conter une histoire « plate » qui ressemble à ça…ne lui ai pas dit, mais je ne suis pas convaincue qu’il va rentrer dans son argent ! » Voilà le petit préambule que je vous avais préparé.
Vers 10hres 30, nous avons reçu le téléphone d’Éric, le fils à Yves, (imaginez le serrement de cœur que ça peut faire) qui nous annonce que l’eau est montée dans notre sous-sol, et pas mal à part de ça. Il se rendait chez nous, avec sa sœur et son conjoint et mon fils prêter main forte à ses oncles, pour sortir les meubles.
!2hres10, nous repartons de Moose Jaw et après discussion, nous décidons de revenir, car visiter pendant que d’autres s’occupent de tout ça, ils ne sont pas à la retraite, eux. On peut remettre le voyage à plus tard. Si on restait, nous ne pourrions pas profiter pleinement de notre visite, et ce n’est pas ce qu’on veut.
Mais tout le monde est bien gentils, Karine (la fille à Yves) cherche des moyens pour que nous ne revenions pas, mais c’est peine perdue, nous voulons vraiment rentrer tous les deux. Nous nous reprendrons plus tard. Et puis, nous ne sommes pas si désappointés que ça, car on peut dire que nous faisons un beau voyage, que de beaux moments nous rapportons avec nous. Avez-vous pensé, que si nous avions su pour l’eau avant aujourd’hui, il n’y aurait pas eu de Jean-François ? Le dégât, c’est du matériel, il n’y a pas de blessé grave, ni de maladie mortelle, ce serait bien pire, vous pouvez me croire…
Finalement il y a plus de rebondissements dans ce voyage que dans les « soaps » d’après-midi, à la télé !
Et puis, nous ne sommes pas seuls, vous êtes là. J’aime bien bloguer en vous faisant part de « l’épopée Yves » et vous le décrire sous son meilleur jour… (Hum)
En passant,
ALORS, CAP SUR L’EST !
On revoit le même paysage, mais à l’envers, ça donne une autre perspective. On roule de Moose Jaw jusqu’à Winnipeg. 794 km. ! Ce n’est pas un record (j’ai un fils qui a fait St-Jean-sur –Richelieu à Percé, 1,000 km d’un trait). ! Arrivée au Wal-Mart vers 10hres30. Pas de photos pour aujourd’hui, désolée
Il s’est passé beaucoup d’événements depuis la dernière fois que nous avons communiqué. Nous avons commencé cette journée de vendredi, plus tard qu’à l’habitude.
Tout en partant à notre destination de la journée, j’avais commencé à vous écrire dans mon petit calepin noir que je traîne partout maintenant, au cas où il me viendrait des idées et aussi, parce que j’oublie facilement. Et je pense blogue presque continuellement, c’est presqu’une maladie…
Donc, j’étais à vous écrire : « Accrochez-vous bien solide à vos ordinateurs, vous en reviendrez tout simplement pas ! Il est 10 hres, et nous faisons un long détour vers Moose Jaw ! Le monsieur a tellement économisé sur l’essence dernièrement, qu’il se paye un gros luxe de 75 km. de plus (aller seulement)
Mais moi, je merci à tous ceux qui se sont occupés de la maison, d’une manière ou d’une autre.
Une autre petite parenthèse, avant de passer à autre chose ; il y a parmi vous, un couple qui a eu deux refoulements d’égouts après de belles rénovations ! Vous voulez une autre histoire ? Une autre de vous s’est rendue à Las Vegas une fin de semaine que Céline était malade… et elle n’a pas l’occasion de voyager souvent ! Je suis sûre que vous pouvez tous me conter une histoire « plate » qui ressemble à ça…ne lui ai pas dit, mais je ne suis pas convaincue qu’il va rentrer dans son argent ! » Voilà le petit préambule que je vous avais préparé.
Vers 10hres 30, nous avons reçu le téléphone d’Éric, le fils à Yves, (imaginez le serrement de cœur que ça peut faire) qui nous annonce que l’eau est montée dans notre sous-sol, et pas mal à part de ça. Il se rendait chez nous, avec sa sœur et son conjoint et mon fils prêter main forte à ses oncles, pour sortir les meubles.
!2hres10, nous repartons de Moose Jaw et après discussion, nous décidons de revenir, car visiter pendant que d’autres s’occupent de tout ça, ils ne sont pas à la retraite, eux. On peut remettre le voyage à plus tard. Si on restait, nous ne pourrions pas profiter pleinement de notre visite, et ce n’est pas ce qu’on veut.
Mais tout le monde est bien gentils, Karine (la fille à Yves) cherche des moyens pour que nous ne revenions pas, mais c’est peine perdue, nous voulons vraiment rentrer tous les deux. Nous nous reprendrons plus tard. Et puis, nous ne sommes pas si désappointés que ça, car on peut dire que nous faisons un beau voyage, que de beaux moments nous rapportons avec nous. Avez-vous pensé, que si nous avions su pour l’eau avant aujourd’hui, il n’y aurait pas eu de Jean-François ? Le dégât, c’est du matériel, il n’y a pas de blessé grave, ni de maladie mortelle, ce serait bien pire, vous pouvez me croire…
Finalement il y a plus de rebondissements dans ce voyage que dans les « soaps » d’après-midi, à la télé !
Et puis, nous ne sommes pas seuls, vous êtes là. J’aime bien bloguer en vous faisant part de « l’épopée Yves » et vous le décrire sous son meilleur jour… (Hum)
En passant,
ALORS, CAP SUR L’EST !
On revoit le même paysage, mais à l’envers, ça donne une autre perspective. On roule de Moose Jaw jusqu’à Winnipeg. 794 km. ! Ce n’est pas un record (j’ai un fils qui a fait St-Jean-sur –Richelieu à Percé, 1,000 km d’un trait). ! Arrivée au Wal-Mart vers 10hres30. Pas de photos pour aujourd’hui, désolée
vendredi 2 juillet 2010
1 er juillet!
Bonne Fête Canada !
La Reine est à Ottawa !
Dans l’Ouest bientôt, elle sera !
Arrivée à la Gendarmerie Royale du Canada à 9 hres 30 (je ne me corrige toujours pas pour les phrases sans verbe) Le gentil Jeff à l’accueil, qui était là la veille, nous reconnait. Il fait des téléphones, toujours pas de nouvelles de Jean-François.
On s’inscrit donc à une visite guidée, pour 10 hres en espérant qu’on nous le retrouve pendant ce temps. La visite se fait, nous sommes seuls avec la guide, on lui parle de notre neveu, on se promène de bâtisses en bâtisses, elle nous dit que d’après leur costume, ce sont des cadets qui s’exercent pour le « drill » sur le grand carré d’honneur. Les ordres sont donnés en français et nous, on sait qu’il n’y a que la troupe 42 qui est française. Lorsque le peloton revient vers nous, sur la première rangée, de belles dents blanches nous sourient…
C’est difficile à croire, mais c’est vrai !
Si nous ne nous étions pas vus à ce moment précis, nous nous serions manqués ! Avouez que vous en avez pour votre argent dans le suspense !
Il n’y a pas juste dans les livres que les choses impossibles arrivent.
Comme nous ne voulions pas le distraire de ses fonctions, nous sommes restés discrets. Finalement, il est venu nous rejoindre dans le musée. Il savait que nous étions encore dans les parages à cause du camion qu’il a reconnu dans le parking. Il ne lui restait que 25 minutes à nous consacrer car il devait aller faire de la patrouille…tu parles d’un congé !!!
Cette rencontre m’a beaucoup émue, j’ai dû essuyer quelques larmes durant la journée, surtout après la séparation. Il a attendu 3 ans avant d’avoir sa réponse de la GRC, il est 6 mois loin de sa famille et il étudie et travaille à se défoncer.
On se remet de nos émotions en visitant la maison du lieutenant-gouverneur transformée en musée après la guerre, car, pendant celle-ci, ce château, on peut dire ça comme ça, a été transformé en hôpital pour soigner des soldats durant la guerre. Les meubles furent vendus, la maison repeinte en blanc pour l’occasion. On a dû retrouver les meubles, les racheter et redécorer le plus fidèlement possible la maison qui est de toute beauté. Ce jour, il y a un garden party avec gens déguisés en costumes victoriens.
Visite du parlement, petite marche sur le bord du lac au centre de la ville (Wascana) en après-midi.
Retour à la GRC pour la parade du crépuscule en présence du lieutenant-gouverneur, avec tambour, cornemuses, trompettes, tirs de fusils et canons et descente du drapeau. Mais ce soir, pas de Jean-François. Il devrait parader à la prochaine parade du crépuscule, qui se fera une fois par semaine cet été et c’est à cela qu’il se pratiquait durant la journée.
Sur une autre lancée, on ne s’est pas encore parlé d’Yves.
Sa première impression des Réginois (ça doit pas être ça, mais entéka) hier soir : « Y sont stressés pour la conduite, y coupent, pas polis » et patati et patata !
Deuxième impression d’Yves : (soit aujourd’hui) « Y se forcent pour nous parler français, ou pour nous parler plus lentement (toujours les Réginois), beau lac, belle ville ! » Youppie, Yves Bourdeau !
Ouais, ouais, est-ce que je suis toujours avec le même homme moi-là, là ?
La morale de cette histoire : faut jamais avoir de première impression…
Il est minuit et demie, Yves dort, ma douche m’attend et il pleut , il vente, il tonne à faire peur !
Dernier petit clin d’œil à Régina : le ciel par ici est sans pareil !
jeudi 1 juillet 2010
Les Plaines immenses
cathédrale élévateur à grain à perte de vue
30 juin, mercredi
Départ tout près de 9hres. C’est la Fête du Canada demain et par ici, c’est du sérieux. Il paraît que ça peut être difficile de se trouver un camping. C’est beaucoup moins ennuyeux que de traverser l’Ontario ; ce sont les grands espaces, une sensation de grandeur, comme sur l’océan. Le ciel touche la terre à l’horizon, avec en plus des arbres, des silos, des troupeaux de bovins de temps en temps et le reste ? La prairie portant ses grands champs à perte de vue ! En plus, comme le vent souffle dans le dos,
qu’il n’y a pratiquement pas de côtes, ça coûte moins cher de gaz et le monsieur est bien content même s’il roule plus vite ! Vive les vacances !
SASKACHEWAN : 13 hres 30 ou plutôt 12 hres 30, car on change l’heure sur la frontière. On a hâte de voir Jean-François (le fils de ma sœur, mon filleul)
qui est cadet dans la RCMP
Depuis que j’ai mis mes jeans et mes bas parce que je n’avais pas chaud, il fait 29 degrés dehors !
À force de rouler et de s’ambitionner, ben on s’est rendu à Régina ! On se rend dans un Kiosque d’info, on loue un terrain de camping en vitesse (pas fameux, mais nous sommes là seulement pour y dormir) et nous nous ruons vers le Centre du patrimoine de la GRC et que fait J-F ? Il est parti pour un BBQ !Seulement 650 km pour se faire dire ça ! Demain, il est supposé être en congé, peut-être que sa journée est toute organisée… je commence à avoir peur de ne pas pouvoir le voir. On retourne demain, c’est garanti!
Départ tout près de 9hres. C’est la Fête du Canada demain et par ici, c’est du sérieux. Il paraît que ça peut être difficile de se trouver un camping. C’est beaucoup moins ennuyeux que de traverser l’Ontario ; ce sont les grands espaces, une sensation de grandeur, comme sur l’océan. Le ciel touche la terre à l’horizon, avec en plus des arbres, des silos, des troupeaux de bovins de temps en temps et le reste ? La prairie portant ses grands champs à perte de vue ! En plus, comme le vent souffle dans le dos,
qu’il n’y a pratiquement pas de côtes, ça coûte moins cher de gaz et le monsieur est bien content même s’il roule plus vite ! Vive les vacances !
SASKACHEWAN : 13 hres 30 ou plutôt 12 hres 30, car on change l’heure sur la frontière. On a hâte de voir Jean-François (le fils de ma sœur, mon filleul)
qui est cadet dans la RCMP
Depuis que j’ai mis mes jeans et mes bas parce que je n’avais pas chaud, il fait 29 degrés dehors !
À force de rouler et de s’ambitionner, ben on s’est rendu à Régina ! On se rend dans un Kiosque d’info, on loue un terrain de camping en vitesse (pas fameux, mais nous sommes là seulement pour y dormir) et nous nous ruons vers le Centre du patrimoine de la GRC et que fait J-F ? Il est parti pour un BBQ !Seulement 650 km pour se faire dire ça ! Demain, il est supposé être en congé, peut-être que sa journée est toute organisée… je commence à avoir peur de ne pas pouvoir le voir. On retourne demain, c’est garanti!
Winnipeg, la belle!
29 juin mardi
Aujourd’hui, pour commencer, visite du Parlement. De toute beauté ! Nous ne nous attendions pas à ça, car Winnipeg n’est pas une si grosse ville. Mais il nous semble, qu’il peut y faire bon vivre. Il surplombe un somptueux parc bien aménagé et bordé de la rivière Assiniboine. James Wolfe y a sa statue. À eux Wolfe et à nous Montcalm. Winnipeg nous laisse un bon souvenir avec ses rues larges, pas trop de trafic, ses arbres de chaque côté des rues. Les gens sont gentils Comme à New-York, il y a quelques vendeurs de hot dog, en plein air sur le coin de la rue.
En après-midi, c’est au musée du Manitoba que nous nous rendons. Belle surprise encore ! Le musée aborde le Manitoba sous toutes ses coutures : histoire, faune, flore, insectes, terre eau, géologie. Le tout avec une mise en scène des plus réelles. Le souci du détail est bien présent. On y parle aussi de ses habitants, c’est complet, je vous le dis. Petit bémol pour les francophones, il nous manque des explications en français. Mais ça vaut vraiment le détour, mais comme nous nous étions donné seulement 3 heures pour visiter, ce n’était pas assez, et nous sommes partis frustrés de manquer une partie qui nous semblait intéressante. Mais bon, c’est la vie.
Nous sommes allés ensuite visiter la cathédrale de Saint-Boniface Construite en 1908, et détruite en 1968 par un incendie. Ils ont reconstruit une église d’allure moderne à même les ruines, ce qui fait assez inusité. La tombe de Louis Riel se trouve dans ce cimetière.
Demain, départ pour « on ne sait pas jusqu’où on va se rendre », mais vous le saurez bien assez vite !
Le parlement scène dans musée
mardi 29 juin 2010
28 juin, mardi
Pour faire ce blogue, je me fais un brouillon à la roulotte et lorsque c’est possible de se connecter sur wifi comme cet avant-midi, au Safeway drug & store, nous nous installons dans le parking et bingo ! Vous êtes rendus à Winnipeg. Par la même occasion, nous allons voir si nous n’avons pas des courriels sur nos sites msn pour moi et videotron pour Yves. Voilà pour les communications.
Aujourd’hui, rendez-vous au musée de la Monnaie Royale Canadienne à midi pour une visite guidée. Il y a deux monnaie royale : une à Ottawa pour les pièces de collection et celle-ci, pour la monnaie ordinaire. Désolée, pas de photos pour une raison de sécurité. Yves a photographié l’allée des drapeaux, c’est-à-dire tous les pays pour qui nous avons frappé de leur monnaie. (Environ 75 pays) il a pris en photo aussi le musée, car il le trouvait intéressant.
En après-midi, nous sommes allés au musée de Saint-Boniface, où on raconte la vie des Canadiens Français et des Métis. Surtout la vie de Louis Riel, qui s’est rebellé contre le gouvernement canadien (pour injustices). Il fut accusé de haute trahison et pendu. Il fut un personnage marquant des débuts du Manitoba. Ce musée se trouve dans le couvent des Sœurs Grises venues de Montréal en 1844 pour y enseigner aux jeunes filles comment être de bonnes épouses et soigner les malades. C’est le plus ancien bâtiment dans l’Ouest Canadien construit en rondins de chênes. Les Francophones venus du Québec étaient appelés « les mangeurs de lard » Ils venaient dans l’ouest comme coureurs des bois pour faire le commerce des fourrures avec les Indiens pour la compagnie de la Baie d’Hudson ou sa concurrente, celle du Nord-Ouest.
C’est pour ça qu’il y a une importante population de Métis dans l’Ouest.
En soirée, petite marche de santé dans le camping. (Encore une phrase sans verbe.)Il est maintenant 22 hres du soir sur mon brouillon et , excusez-moi, pas de p’tites farces ce soir, Yves est déjà couché . Pas moyen d’aller écrire ailleurs, la maison est trop petite. Bye tout le monde. On peut dire que lorsque nous sommes partis, il se passait beaucoup d’événements et de changements pour la plupart d’entre vous. J’espère que vous allez tous bien, je pense souvent à vous.
Pour faire ce blogue, je me fais un brouillon à la roulotte et lorsque c’est possible de se connecter sur wifi comme cet avant-midi, au Safeway drug & store, nous nous installons dans le parking et bingo ! Vous êtes rendus à Winnipeg. Par la même occasion, nous allons voir si nous n’avons pas des courriels sur nos sites msn pour moi et videotron pour Yves. Voilà pour les communications.
Aujourd’hui, rendez-vous au musée de la Monnaie Royale Canadienne à midi pour une visite guidée. Il y a deux monnaie royale : une à Ottawa pour les pièces de collection et celle-ci, pour la monnaie ordinaire. Désolée, pas de photos pour une raison de sécurité. Yves a photographié l’allée des drapeaux, c’est-à-dire tous les pays pour qui nous avons frappé de leur monnaie. (Environ 75 pays) il a pris en photo aussi le musée, car il le trouvait intéressant.
En après-midi, nous sommes allés au musée de Saint-Boniface, où on raconte la vie des Canadiens Français et des Métis. Surtout la vie de Louis Riel, qui s’est rebellé contre le gouvernement canadien (pour injustices). Il fut accusé de haute trahison et pendu. Il fut un personnage marquant des débuts du Manitoba. Ce musée se trouve dans le couvent des Sœurs Grises venues de Montréal en 1844 pour y enseigner aux jeunes filles comment être de bonnes épouses et soigner les malades. C’est le plus ancien bâtiment dans l’Ouest Canadien construit en rondins de chênes. Les Francophones venus du Québec étaient appelés « les mangeurs de lard » Ils venaient dans l’ouest comme coureurs des bois pour faire le commerce des fourrures avec les Indiens pour la compagnie de la Baie d’Hudson ou sa concurrente, celle du Nord-Ouest.
C’est pour ça qu’il y a une importante population de Métis dans l’Ouest.
En soirée, petite marche de santé dans le camping. (Encore une phrase sans verbe.)Il est maintenant 22 hres du soir sur mon brouillon et , excusez-moi, pas de p’tites farces ce soir, Yves est déjà couché . Pas moyen d’aller écrire ailleurs, la maison est trop petite. Bye tout le monde. On peut dire que lorsque nous sommes partis, il se passait beaucoup d’événements et de changements pour la plupart d’entre vous. J’espère que vous allez tous bien, je pense souvent à vous.
lundi 28 juin 2010
27 juin, dimanche
Premier regard dehors : il pleut ! Départ donc à 7h30. Il ne nous reste que 195 km. pour arriver au Manitoba … de la p`tite bière pour nous ! Ralentissements à quelque reprises pour repavage de chaussée. Arrêt au kiosque d’info à l’entrée de la province. Dame très gentille, ¨very easy to understand what she said¨,( même pour moi), elle parlait lentement et clairement.
Alternance de soleil et de pluie, et aussi de température, difficile de se décider quoi porter, il faudrait avoir une valise qui nous suive. Arrivée au camping pour le dîner.
Grand terrain, bien situé, le monsieur est content. Journée de lavage, petit dodo en p.m. (les longs déplacements nous rentrent dans le corps) et tournée de la ville en soirée
pour orientation. À Winnipeg, le système routier n’a rien à nous envier ; les gros camions n’ont qu’à contourner la ville, car l’autoroute ceinture la ville. Petite marche à la Fourche, place sur le bord de rivière pour des spectacles, resto, place d’amusement finalement. Ce soir, c’est le festival de jazz, musiciens et danseurs sur place. Il n’y a pas beaucoup de monde, sûrement à cause de la température ; mais les gens dansent sur place. À première vue, c’est une belle ville. À demain !
La liste des bloggeurs s'allonge! Youppi! ça fait chaud au coeur! On se sent moins seuls. Merci d'être là et merci aussi pour les commentaires! XXX
Premier regard dehors : il pleut ! Départ donc à 7h30. Il ne nous reste que 195 km. pour arriver au Manitoba … de la p`tite bière pour nous ! Ralentissements à quelque reprises pour repavage de chaussée. Arrêt au kiosque d’info à l’entrée de la province. Dame très gentille, ¨very easy to understand what she said¨,( même pour moi), elle parlait lentement et clairement.
Alternance de soleil et de pluie, et aussi de température, difficile de se décider quoi porter, il faudrait avoir une valise qui nous suive. Arrivée au camping pour le dîner.
Grand terrain, bien situé, le monsieur est content. Journée de lavage, petit dodo en p.m. (les longs déplacements nous rentrent dans le corps) et tournée de la ville en soirée
pour orientation. À Winnipeg, le système routier n’a rien à nous envier ; les gros camions n’ont qu’à contourner la ville, car l’autoroute ceinture la ville. Petite marche à la Fourche, place sur le bord de rivière pour des spectacles, resto, place d’amusement finalement. Ce soir, c’est le festival de jazz, musiciens et danseurs sur place. Il n’y a pas beaucoup de monde, sûrement à cause de la température ; mais les gens dansent sur place. À première vue, c’est une belle ville. À demain !
La liste des bloggeurs s'allonge! Youppi! ça fait chaud au coeur! On se sent moins seuls. Merci d'être là et merci aussi pour les commentaires! XXX
Terry Fox
prise à 22.00 hrs
près de Thunder Bay
26 juin
Et non ! Nous n’avons pas dû partir de notre camping improvisé… même si le poste de police est de l’autre côté de la rue !
Nous avons pu bloguer de notre roulotte, en pouvant se connecter sur celui du centre d’information.
Explications des photos : __ Monotonie du paysage sur des km. et des km …etc.
__ Au kiosque de Hearst, les orignaux et les loups plus grands que nature.
Hier, nous avons fait 411 Km., ce qui nous donne en tout, 1530 km. et nous sommes toujours en Ontario !!! Quelle province vaste ! Le soleil refuse de se coucher, vous aurez une photo prise à 10 heures du soir à Nipigon. Il me semble qu’en Bretagne aussi, le soleil veille tard.
Ce matin, nous sommes partis à 8 hres 25, sous la brume qui s’est dissipée assez vite. Nous sommes toujours sur la Trans-Canadienne, qui prend ici le nom de route du courage de Terry Fox
Rendus à Thunder Bay , au kiosque d’information, il y a une statue de Terry marchant (avec une prothèse de jambe) Pour ceux qui ne le connaissent pas, il avait un cancer de l’os du fémur, qu’on a dû amputer. Pour faire avancer les recherches sur le cancer, il a décidé de traverser le Canada en marchant pour ramasser des fonds. Il est parti de la Nouvelle Écosse et a dû s’arrêter près de Thunder Bay. Il n’avait que 24 ans lorsqu’il es mort.
C’est un très beau parc, bien aménagé, qui donne envie de se recueillir. Je vous en parle car je me suis sentie très émue devant tant de courage, même si je connaissais son histoire.
Pour Thunder Bay, qui est située sur la rive nord du Lac Supérieur, compte 110,000 habitants, c’est un très beau coin, la route serpente entre les montagnes et les lacs. (Entre Nipigon et T.- Bay)
Nous allons visiter le Fort William, c’est comme d’autres Forts que nous avons visités, personnages en costumes d’époque, jouant leur rôle de jardinier, ou de personnage important, ou d’artisan , visite d’un wigwam, reproduisant la façon de se loger et de vivre à cette époque des Ojibway
On a changé l’heure, une heure de recul. à Ignace. (pop. 1400). La route est plus longue que prévue et toujours le même décor de route plate et d’épinettes.
Nous nous installons à Dryden, à 195 km. du Manitoba, dans le parking d’un Walmart. Yves me dit qu’il a une épinette gravée dans le fond de sa rétine…
Bilan du kilométrage aujourd’hui : 487 km.
Demain, fini l’Ontario, fini les longs trajets à tous les jours, on va s’incruster à Winnipeg pour 3 jours ! Dans un vrai camping. Manitoba, tiens-toi bien, on s’en vient !
Et non ! Nous n’avons pas dû partir de notre camping improvisé… même si le poste de police est de l’autre côté de la rue !
Nous avons pu bloguer de notre roulotte, en pouvant se connecter sur celui du centre d’information.
Explications des photos : __ Monotonie du paysage sur des km. et des km …etc.
__ Au kiosque de Hearst, les orignaux et les loups plus grands que nature.
Hier, nous avons fait 411 Km., ce qui nous donne en tout, 1530 km. et nous sommes toujours en Ontario !!! Quelle province vaste ! Le soleil refuse de se coucher, vous aurez une photo prise à 10 heures du soir à Nipigon. Il me semble qu’en Bretagne aussi, le soleil veille tard.
Ce matin, nous sommes partis à 8 hres 25, sous la brume qui s’est dissipée assez vite. Nous sommes toujours sur la Trans-Canadienne, qui prend ici le nom de route du courage de Terry Fox
Rendus à Thunder Bay , au kiosque d’information, il y a une statue de Terry marchant (avec une prothèse de jambe) Pour ceux qui ne le connaissent pas, il avait un cancer de l’os du fémur, qu’on a dû amputer. Pour faire avancer les recherches sur le cancer, il a décidé de traverser le Canada en marchant pour ramasser des fonds. Il est parti de la Nouvelle Écosse et a dû s’arrêter près de Thunder Bay. Il n’avait que 24 ans lorsqu’il es mort.
C’est un très beau parc, bien aménagé, qui donne envie de se recueillir. Je vous en parle car je me suis sentie très émue devant tant de courage, même si je connaissais son histoire.
Pour Thunder Bay, qui est située sur la rive nord du Lac Supérieur, compte 110,000 habitants, c’est un très beau coin, la route serpente entre les montagnes et les lacs. (Entre Nipigon et T.- Bay)
Nous allons visiter le Fort William, c’est comme d’autres Forts que nous avons visités, personnages en costumes d’époque, jouant leur rôle de jardinier, ou de personnage important, ou d’artisan , visite d’un wigwam, reproduisant la façon de se loger et de vivre à cette époque des Ojibway
On a changé l’heure, une heure de recul. à Ignace. (pop. 1400). La route est plus longue que prévue et toujours le même décor de route plate et d’épinettes.
Nous nous installons à Dryden, à 195 km. du Manitoba, dans le parking d’un Walmart. Yves me dit qu’il a une épinette gravée dans le fond de sa rétine…
Bilan du kilométrage aujourd’hui : 487 km.
Demain, fini l’Ontario, fini les longs trajets à tous les jours, on va s’incruster à Winnipeg pour 3 jours ! Dans un vrai camping. Manitoba, tiens-toi bien, on s’en vient !
vendredi 25 juin 2010
Monotonie sur la route ontarienne
Suite du 23 juin
Cet après-midi : tour de vélo près du lac Osisko (qui signifie rat musqué en Algonquin). Très belle piste cyclable asphaltée sur le bord de l’eau
Pour une partie, pour ensuite se terminer dans la ville. Notre visite de la ville s’est faite en vélo d’ailleurs. Pour les visites touristiques tout commence
Demain, donc, nous profitons du beau temps .Les gens sont facilement communicatifs, et la police jeune et bien présente.
Pour la Fête nationale, et bien, on l’a passée à la roulotte ! Aucun abus : on a mangé sainement, j’ai fait le ménage et la vaisselle, pendant que Yves, le sac de poubelle à la main, se faisait un petit ¨n’ami¨, stationné près de nous et qui a un gros, mais très gros Wannabago . Ce monsieur est un québécois qui demeure au Nouveau-Mexique,
qui a fait fortune dans la construction et qui a travaillé partout en Amérique du nord. Il lui reste seulement la Gaspésie à voir et le Labrador.
Ce soir, il fait un de ces vents du nord froid à couper l’envie de fêter la Fête Nationale. De toute façon, comme on me l’a si gentiment rappelé, on la fête même pas à
St-Grégoire !!! Tant qu’à ça…
24 juin :
« Y fait frette » Ce matin à 8hres 30, il fait un 8 degrés, pas de soleil encore et toujours ce petit vent. On reprend la route, et à 9hres10 :
« Welcome to Ontario »
C’est bizarre, il fait soleil depuis que nous sommes en Ontario. En p.m.., c’est plutôt nuageux, et une moyenne de 14 Celsius… Ça sent le nord. La route est longue,
Toujours pareille, avec, un petit village de temps en temps (peut-on même dire village, ou plutôt des petits ensembles de maisons en général pauvres) . Ce qui surprend, c’est français ici.
Et on débarque à Hearst, surnommé le petit Québec de l’Ontario. C’est un peu un pèlerinage pour moi de s’arrêter ici. Mon père y est venu, dans les années 40,
Comme bûcheron. Au centre d’information, on me disait que les hommes de l’Abitibi, du Lac St-Jean, de la Beauce venaient ici pour gagner de l’argent l’hiver.
Ce qui fait que certains sont restés et sont devenus les Franco-Ontariens. À leur radio locale, les problèmes de la langue reviennent souvent.
Petit changement au programme : il n’y a pas de courant qui se rend à la roulotte, donc, après rencontre de personnes super gentilles, Yves décroche un rendez-vous
Dans un garage pour régler ce problème. Pas de ¨squattage¨ pour la nuit cette fois-ci, nous devons aller à un vrai camping pour avoir du courant.
25 juin :
Ce matin, Yves est parti au garage à 7hres ½. Au retour, son problème est réglé, il est de bonne humeur. Hier, on voulait aller au Méchoui de ce soir pour la St-jean , mais finalement,
On décide de partir ce a.m. car on sait que le voyage risque d’être monotone longtemps. Et comment ! En presque 300 km, il n’y avait que des arbres et de l’asphalte, mais les haltes routières
Sont intéressantes…sauf qu’on ne peut pas pique-niquer dehors, car les mouches à chevreuils (je ne connais pas le nom exact de cet insecte harceleur), mais fallait manger à l’intérieur pour le dîner. Les très petits villages défilent à tous les 30 km., mais sans cligner de l’œil, car on risque de n’avoir rien vu. Pour la plupart, ce sont des villages autochtones.
Mais la monotonie a pris fin le long du lac Hélène (et oui !) et du lac Nipigon sur environ 35 km. à travers montagnes et eau bleue pour se terminer où nous sommes rendus ce soir, à Nipigon.
Ce sont les indiens Ojibway qui habitent la région, ils sont surtout installés sur le bord du lac. Ce soir nous squattons le parking de l’information touristique, sans permission cette fois-ci, (car il n’y avait personne pour nous répondre) je vous dirai au prochain blogue, si la police est venue nous déloger durant la nuit…
Cet après-midi : tour de vélo près du lac Osisko (qui signifie rat musqué en Algonquin). Très belle piste cyclable asphaltée sur le bord de l’eau
Pour une partie, pour ensuite se terminer dans la ville. Notre visite de la ville s’est faite en vélo d’ailleurs. Pour les visites touristiques tout commence
Demain, donc, nous profitons du beau temps .Les gens sont facilement communicatifs, et la police jeune et bien présente.
Pour la Fête nationale, et bien, on l’a passée à la roulotte ! Aucun abus : on a mangé sainement, j’ai fait le ménage et la vaisselle, pendant que Yves, le sac de poubelle à la main, se faisait un petit ¨n’ami¨, stationné près de nous et qui a un gros, mais très gros Wannabago . Ce monsieur est un québécois qui demeure au Nouveau-Mexique,
qui a fait fortune dans la construction et qui a travaillé partout en Amérique du nord. Il lui reste seulement la Gaspésie à voir et le Labrador.
Ce soir, il fait un de ces vents du nord froid à couper l’envie de fêter la Fête Nationale. De toute façon, comme on me l’a si gentiment rappelé, on la fête même pas à
St-Grégoire !!! Tant qu’à ça…
24 juin :
« Y fait frette » Ce matin à 8hres 30, il fait un 8 degrés, pas de soleil encore et toujours ce petit vent. On reprend la route, et à 9hres10 :
« Welcome to Ontario »
C’est bizarre, il fait soleil depuis que nous sommes en Ontario. En p.m.., c’est plutôt nuageux, et une moyenne de 14 Celsius… Ça sent le nord. La route est longue,
Toujours pareille, avec, un petit village de temps en temps (peut-on même dire village, ou plutôt des petits ensembles de maisons en général pauvres) . Ce qui surprend, c’est français ici.
Et on débarque à Hearst, surnommé le petit Québec de l’Ontario. C’est un peu un pèlerinage pour moi de s’arrêter ici. Mon père y est venu, dans les années 40,
Comme bûcheron. Au centre d’information, on me disait que les hommes de l’Abitibi, du Lac St-Jean, de la Beauce venaient ici pour gagner de l’argent l’hiver.
Ce qui fait que certains sont restés et sont devenus les Franco-Ontariens. À leur radio locale, les problèmes de la langue reviennent souvent.
Petit changement au programme : il n’y a pas de courant qui se rend à la roulotte, donc, après rencontre de personnes super gentilles, Yves décroche un rendez-vous
Dans un garage pour régler ce problème. Pas de ¨squattage¨ pour la nuit cette fois-ci, nous devons aller à un vrai camping pour avoir du courant.
25 juin :
Ce matin, Yves est parti au garage à 7hres ½. Au retour, son problème est réglé, il est de bonne humeur. Hier, on voulait aller au Méchoui de ce soir pour la St-jean , mais finalement,
On décide de partir ce a.m. car on sait que le voyage risque d’être monotone longtemps. Et comment ! En presque 300 km, il n’y avait que des arbres et de l’asphalte, mais les haltes routières
Sont intéressantes…sauf qu’on ne peut pas pique-niquer dehors, car les mouches à chevreuils (je ne connais pas le nom exact de cet insecte harceleur), mais fallait manger à l’intérieur pour le dîner. Les très petits villages défilent à tous les 30 km., mais sans cligner de l’œil, car on risque de n’avoir rien vu. Pour la plupart, ce sont des villages autochtones.
Mais la monotonie a pris fin le long du lac Hélène (et oui !) et du lac Nipigon sur environ 35 km. à travers montagnes et eau bleue pour se terminer où nous sommes rendus ce soir, à Nipigon.
Ce sont les indiens Ojibway qui habitent la région, ils sont surtout installés sur le bord du lac. Ce soir nous squattons le parking de l’information touristique, sans permission cette fois-ci, (car il n’y avait personne pour nous répondre) je vous dirai au prochain blogue, si la police est venue nous déloger durant la nuit…
mercredi 23 juin 2010
Embraquement immédiat
Comme la chanson, ¨Embarque, on ira pas vite¨, c'est comme ça que nous avons traversé Montréal et Laval...
Nous sommes partis, lundi après-midi, vers 3 heures, presque sur un coup de tête,(et oui, Martin, nous aussi ça nous arrive) en pensant au trafic de Montréal, en oubliant celui de Laval!!!
Les Laurentides: le paysage devient bien beau, en pleines montagnes,rayées par les pistes de ski. Premier arrêt à Mont-Laurier, dans le stationnement d'un Canadian Tire, à squatter notre première nuit. (mais Yves a eu la politesse de demander la permission, même s'il y avait déjà 4 squatters)
Nous avons fait seulement 288 km en 5 heures... pour notre première journée.
22 juin: Rebonne fête Julie!
Petit déjeûner romantique dans le parking et départ presqu'à 8 heures.Nous sommes presque seuls à traverser ce si long parc de conifères surtout, quelques lacs ici et là, 2 chevreuils, dont un mort et l'autre fringant, c'est à peu près tout, et ce jusqu'à Val D'Or (11 heures a.m.) Le pas prévu: ïl mouille¨ta...barnouche!¨
Nous nous installons sur un terrain de la ville bordé d'un petit lac et d'une plage, pour 8$ la nuit. Nous avons roulé sur 378 km. environ , mais cette fois-ci en un temps raisonnable. Petite marche en soirée.
23 juin: ce soir, on fête la Saint-Jean, s'il pleut pas trop... on vous revient avec nos abus de ce soir la prochaine fois.
Nous sommes partis, lundi après-midi, vers 3 heures, presque sur un coup de tête,(et oui, Martin, nous aussi ça nous arrive) en pensant au trafic de Montréal, en oubliant celui de Laval!!!
Les Laurentides: le paysage devient bien beau, en pleines montagnes,rayées par les pistes de ski. Premier arrêt à Mont-Laurier, dans le stationnement d'un Canadian Tire, à squatter notre première nuit. (mais Yves a eu la politesse de demander la permission, même s'il y avait déjà 4 squatters)
Nous avons fait seulement 288 km en 5 heures... pour notre première journée.
22 juin: Rebonne fête Julie!
Petit déjeûner romantique dans le parking et départ presqu'à 8 heures.Nous sommes presque seuls à traverser ce si long parc de conifères surtout, quelques lacs ici et là, 2 chevreuils, dont un mort et l'autre fringant, c'est à peu près tout, et ce jusqu'à Val D'Or (11 heures a.m.) Le pas prévu: ïl mouille¨ta...barnouche!¨
Nous nous installons sur un terrain de la ville bordé d'un petit lac et d'une plage, pour 8$ la nuit. Nous avons roulé sur 378 km. environ , mais cette fois-ci en un temps raisonnable. Petite marche en soirée.
23 juin: ce soir, on fête la Saint-Jean, s'il pleut pas trop... on vous revient avec nos abus de ce soir la prochaine fois.
mercredi 16 juin 2010
Pré-voyage et surtout test
Me voici rendue à mon examen de cours 101 sur mon blogue. Ce test sera corrigé par mon prof. Hélène , mais déjà, je sens qu'il n'y aura pas une très belle note, car je me rends compte que je ne pourrais pas faire tout ce que je veux, comme les libellés par message (je ne suis pas capable de me faire des catégories) ce qui serait très important pour vous communiquer mes coups de coeur, ou nos mésaventures.
Au secours, Hélène!
Au secours, Hélène!
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